Psilocybine et psilocine (champignons magiques)

Psilocybine et psilocine (« champignons magiques »)

Les « champignons magiques » sont des champignons qui contiennent des hallucinogènes, généralement de la psilocybine et de la psilocine. La prise de champignons magiques peut vous amener à voir, à entendre ou à ressentir des choses qui ne sont pas présentes, de l'anxiété, de la peur, des nausées et des spasmes musculaires accompagnés d'une augmentation du rythme cardiaque et de la pression artérielle. Dans certains cas, la consommation de champignons magiques peut entraîner des « mauvais voyages » (ou « bad trips ») ou des « retours en arrière ».

La production, la vente et la possession de champignons magiques sont illégales au Canada.

Les usages thérapeutiques potentiels des champignons magiques et de la psilocybine, l'un des principes actifs des champignons magiques, suscitent un intérêt croissant. Bien que les essais cliniques sur la psilocybine aient donné des résultats prometteurs, il n'existe pour l'instant aucun produit thérapeutique approuvé contenant de la psilocybine au Canada ou ailleurs. Les essais cliniques sont le moyen le plus approprié et le plus efficace pour faire avancer la recherche sur les médicaments non approuvés tels que la psilocybine, tout en protégeant la santé et la sécurité des patients.

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À propos des champignons magiques

Les champignons magiques sont utilisés depuis des milliers d'années. Il existe plus de 200 espèces de champignons magiques. Comme de nombreuses espèces se ressemblent, il peut être difficile de les différencier. Il est possible que des personnes consomment des champignons vénéneux en les méprenant pour des champignons magiques.

Les ingrédients actifs des champignons magiques sont des substances chimiques appelées psilocybine et psilocine. En tant que substances psychoactives, la psilocybine et la psilocine font l'objet d'un contrôle international en vertu des Conventions de Contrôle des Drogues des Nations Unies et, au Canada, en vertu de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS). En vertu de la LRCDAS, les activités liées aux champignons magiques, à la psilocybine et à la psilocine, comme la vente, la possession, la production, sont illégales à moins d'être autorisées par Santé Canada (par exemple, par la délivrance d'une licence ou d'une exemption, ou en vertu des règlements). Comme toutes les drogues, les champignons magiques, la psilocybine et la psilocine sont également soumis à la Loi sur les aliments et drogues (LAD). La psilocybine et la psilocine sont des hallucinogènes qui produisent des effets similaires à ceux du LSD. Les personnes qui consomment des champignons magiques sont sujettes à des hallucinations et à une altération de l'état de conscience. Les effets apparaissent en 15 à 45 minutes et durent généralement de 4 à 6 heures.

Les effets des champignons magiques, lorsqu'ils sont consommés, peuvent varier d'une personne à l'autre. En outre, la puissance des champignons magiques peut varier grandement. Un champignon peut avoir des concentrations d'ingrédients actifs différentes en comparaison à un autre et, par conséquent, les effets du champignon magique peuvent varier selon la dose et le type de champignon consommé.

Les champignons magiques vendus illégalement peuvent se présenter sous la forme de champignons entiers séchés ou en poudre. Les gens peuvent choisir de consommer les champignons de différentes façons, incluant :

  • les manger crus ou cuits;
  • les broyer, puis les prendre sous forme de thé ou en les mélangeant avec un breuvage;
  • les avaler sous forme de capsules;
  • les aspirer par le nez (sniffer) lorsqu'ils sont réduits en poudre.

Les champignons magiques ne doivent jamais être injectés par voie intraveineuse. Des cas rapportés dans la littérature ont fait état de préjudices graves associés à l'injection intraveineuse de champignons, notamment un choc septique et une défaillance polyviscérale.

La psilocybine et la psilocine sont également produites et vendues illégalement sous forme de poudre, de comprimés ou en capsules. Les drogues produites illégalement ne sont pas vérifiées en matière de qualité et peuvent contenir d'autres substances dangereuses.

Effets à court terme des champignons magiques

La consommation de champignons magiques peut mener à des effets mentaux et physiques à court terme.

Effets mentaux

Les champignons magiques peuvent intensifier les émotions et aiguiser les sens, et les gens peuvent se sentir heureux et créatifs. Ils peuvent rire ou glousser énormément, et avoir une impression de lucidité et de clarté émotionnelle.

Les champignons magiques peuvent aussi causer des hallucinations et affecter les gens en :

  • déformant leur sens de la réalité (ils voient et entendent des choses qui ne sont pas présentes);
  • mélangeant leurs sens (ils croient qu'ils peuvent voir la musique ou entendre les couleurs);
  • altérant leur perception du temps.

Certains des effets mentaux négatifs de la prise des champignons magiques comprennent :

  • des changements d'humeur;
  • des étourdissements;
  • de l'anxiété et des attaques de panique;
  • de la confusion et de la désorientation;
  • de la peur ou de la paranoïa.

Effets physiques

La prise de champignons magiques peut produire :

  • des engourdissements, particulièrement du visage;
  • une augmentation de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle;
  • un assèchement de la bouche, menant parfois à des nausées et à des vomissements;
  • une faiblesse musculaire et des spasmes, ou des convulsions;
  • des réflexes exagérés;
  • de la transpiration et une température corporelle élevée, souvent suivies de frissons et de tremblements;
  • de l'incontinence urinaire.

Effets à long terme des champignons magiques

À l'heure actuelle, aucune étude n'a évalué les effets à long terme de la consommation fréquente de champignons magiques.

Risques liés à la consommation de champignons magiques

  • Un « mauvais voyage » (ou « bad trip »), communément appelé ainsi, peut se produire, particulièrement à fortes doses. Ces expériences peuvent être effrayantes. Les effets peuvent comprendre la paranoïa, la perte de limites et un sens de soi déformé. Un jugement affaibli pendant ces « bad trips » peut provoquer des comportements à risque, ce qui peut entrainer des blessures traumatiques ou même la mort.
  • Dans certains cas, les consommateurs peuvent vivre des événements psychédéliques fréquents ou trop intenses susceptibles de provoquer des « retours en arrière » brusques, c.-à-d. revivre une expérience antérieure.
  • La consommation de champignons magiques avec des substances comme le cannabis, les amphétamines, l'alcool, etc. augmente les risques d'effets secondaires graves et d'événements indésirables.
  • Chez les personnes prédisposées aux troubles psychiatriques ou qui en souffrent, il peut y avoir un risque élevé d'effets secondaires. Ce lien est toujours à l'étude.
  • Chez les personnes atteintes de maladies du cœur, des effets à court terme, comme une augmentation de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque, pourraient s'avérer dangereux.

Troubles liés à la consommation de substances et sevrage

Il y a peu de preuves que les gens puissent devenir physiquement ou psychologiquement dépendants des champignons magiques.

Cependant, il est possible de devenir tolérant aux effets de cette drogue en raison d'une consommation régulière. Cela peut se produire après quelques jours de consommation continue. Dans cet état, même de grandes quantités de drogue ne produiront plus l'effet désiré.

Usages thérapeutiques potentiels de la psilocybine

Il n'existe à l'heure actuelle aucun produit thérapeutique approuvé contenant de la psilocybine au Canada ou ailleurs. Cela signifie que l'innocuité, l'efficacité et la qualité des produits contenant de la psilocybine n'ont pas été évaluées par Santé Canada et qu'ils n'ont pas fait l'objet du processus d'examen scientifique rigoureux requis pour être autorisées à la vente au Canada ou ailleurs. La psilocybine fait l'objet d'études en cours pour évaluer la possibilité de l'utiliser pour traiter divers troubles mentaux comme l'anxiété, la dépression, le trouble obsessionnel-compulsif et la consommation problématique de substances. Si certains essais cliniques initiaux ont donné des résultats prometteurs, les preuves sont actuellement limitées. Les essais cliniques sont le moyen le plus approprié et le plus efficace pour faire avancer la recherche sur les drogues non approuvés tels que la psilocybine, tout en protégeant la santé et la sécurité des patients.

Santé Canada encourage les Canadiens qui cherchent du soutien pour ces troubles à discuter avec leur fournisseur de soins de santé des options qui s'offrent à eux.

Accès à la psilocybine pour un usage thérapeutique

Santé Canada reconnaît qu'il y a des moments où l'accès à des médicaments non autorisés pourrait être approprié.

Les patients souffrant de troubles de santé mentale doivent discuter des options de traitement possibles avec leur fournisseur de soins de santé. Dans certaines circonstances, avec le soutien d'un praticien de la santé réglementé, il est possible d'accéder légalement à la psilocybine par l'une des trois voies suivantes :

  1. Les essais cliniques
  2. Le Programme d'accès spécial
  3. Exemptions individuelles en vertu du paragraphe 56(1) de la LRCDAS

Les essais cliniques et le Programme d'accès spécial de Santé Canada sont des options réglementaires existantes permettant d'accéder à une source légale de psilocybine. Ces voies doivent généralement être suivies au lieu d'une exemption individuelle en vertu de la LRCDAS, sauf s'il peut être démontré que l'accès à la psilocybine n'est pas possible ou approprié par ces voies légales existantes. Les essais cliniques et le Programme d'accès spécial sont assortis de garanties et d'exigences visant à protéger la santé et la sécurité des patients, à garantir la qualité du médicament et à assurer l'administration et la surveillance par un professionnel qualifié.

Le Programme d'accès spécial et les exemptions individuelles en vertu de la LRCDAS ne sont pas des mécanismes visant à encourager l'usage précoce de drogues non autorisés, et ne sont pas destinés à être utilisés comme un moyen de contourner le développement clinique ou le processus établi d'examen et d'approbation des médicaments.

Essais cliniques sur la psilocybine

La recherche clinique est une étape essentielle pour obtenir des données de bonne qualité nécessaires pour mieux comprendre les avantages et les risques pour la santé qui sont associés à l'usage thérapeutique potentiel de la psilocybine. Les essais cliniques sont le moyen le plus approprié et le plus efficace pour faire avancer la recherche sur la psilocybine tout en protégeant la santé et la sécurité des patients. Ils devraient être la première voie légale empruntée par les personnes souhaitant accéder à un traitement thérapeutique.

Les essais cliniques protègent les patients en fournissant un cadre pour qu'un traitement potentiel soit administré conformément aux normes éthiques, médicales et scientifiques nationales et internationales. Ils doivent également être approuvés par un comité d'éthique pour la recherche, qui assure une surveillance supplémentaire pour garantir la protection de la santé et la sécurité des patients.

Les médicaments utilisés dans les essais cliniques doivent être conformes aux Bonnes pratiques de fabrication, la norme de fabrication utilisée dans l'industrie pharmaceutique, afin de garantir que les patients reçoivent des quantités connues de principes actifs de qualité contrôlée. Cela permet de garantir que les résultats des essais sont représentatifs et reproductibles. Les essais cliniques sont également bénéfiques pour la société, car ils permettent d'accumuler des preuves de l'innocuité et de l'efficacité des traitements proposés aux patients.

La base de données sur les essais cliniques de Santé Canada répertorie tous les essais cliniques sur des patients qui ont été autorisés au Canada, y compris les essais cliniques avec la psilocybine. Les personnes qui souhaitent participer à un essai clinique doivent en parler à leur fournisseur de soins de santé.

Quiconque souhaite mener un essai clinique au Canada est invité à lire le document Ligne directrice à l'intention des promoteurs d'essais cliniques : Demandes d'essais cliniques pour obtenir plus de renseignements sur la façon de demander une autorisation pour un essai clinique.

Vous trouverez de plus amples renseignements sur la recherche clinique avec la psilocybine dans l'Avis aux intervenants – Clarification des exigences en vertu du Règlement sur les aliments et drogues et de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances lors de la réalisation d'une recherche clinique avec la psilocybine, qui fournit des détails sur les exigences, des renseignements sur l'application et la conformité et des liens vers des ressources connexes.

Une fois qu'un essai clinique est autorisé en vertu du titre 5 de la partie C du Règlement sur les aliments et drogues, une autorisation en vertu de la partie J du Règlement sur les aliments et drogues est nécessaire pour permettre la vente de la psilocybine, une drogue d'usage restreint, à des fins d'essais cliniques en vertu de la LRCDAS. Les entreprises ou organisations qui souhaitent mener des activités avec des substances contrôlées telles que la psilocybine ou les champignons magiques doivent également obtenir une licence, une autorisation ou une exemption de Santé Canada.

Pour toute demande de renseignements sur les essais cliniques, les personnes peuvent communiquer avec le Bureau des essais cliniques par courriel : oct.enquiries-requetes.bec@hc-sc.gc.ca.

Programme d'accès spécial de Santé Canada

Le Programme d'accès spécial de Santé Canada permet aux praticiens de la santé de demander l'accès à des médicaments qui se sont révélés prometteurs lors d'essais cliniques ou qui ont été approuvés dans d'autres pays, mais dont la vente n'a pas encore été autorisée au Canada. Ce programme permet l'accès à des médicaments non disponibles sur le marché pour le traitement des maladies graves ou mortelles, lorsque les thérapies conventionnelles se sont révélées inefficaces, ne conviennent pas ou ne sont pas disponibles.

Dans le cadre d'un traitement d'urgence, lorsque les essais cliniques ne sont pas disponibles ou appropriés, il peut être possible d'avoir accès à la psilocybine par le biais du Programme d'accès spécial de Santé Canada. La possibilité pour les praticiens de la santé de demander l'accès à des drogues d'usage restreint telles que la psilocybine par le biais du Programme d'accès spécial a été rétablie en janvier 2022 à l'aide de modifications réglementaires apportées au Règlement sur les aliments et drogues . Étant donné que le Programme d'accès spécial est une voie réglementaire bien établie qui offre certaines garanties, comme l'accès à une source de psilocybine de qualité contrôlée et la surveillance d'un praticien , cette voie devrait être explorée avant de présenter une demande d'exemption individuelle en vertu du paragraphe 56(1) de la LRCDAS. Les praticiens ont également pour responsabilité de signaler les réactions indésirables aux médicaments et de préciser si le médicament a aidé le patient ou non.

Les demandes présentées dans le cadre du Programme d'accès spécial doivent fournir des preuves suffisantes pour justifier l'usage du médicament pour la maladie du patient. Les fabricants qui fournissent des médicaments par le biais du Programme d'accès spécial sont invités à confirmer que leur produit est fabriqué selon les bonnes pratiques de fabrication, afin de garantir que les patients reçoivent des quantités connues de principes actifs de qualité contrôlée.

Comme pour toutes les demandes dans le cadre du Programme d'accès spécial, les personnes ne peuvent pas demander directement l'accès à des drogues d'usage restreint et/ou à des médicaments non autorisés. Seuls les praticiens de la santé réglementés qui sont autorisés à traiter des patients avec des médicaments sur ordonnance peuvent déposer des demandes au nom de leurs patients dans le cadre du Programme d'accès spécial. Il est à noter que les praticiens qui demandent de la psilocybine dans le cadre du Programme d'accès spécial doivent également satisfaire aux exigences liées aux praticiens en vertu de la LRCDAS.

Il n'y a aucune garantie qu'une demande de psilocybine, ou de tout autre médicament non approuvé, sera accordée par le biais du Programme d'accès spécial. Toutes les demandes sont évaluées au cas par cas, en tenant compte du niveau de preuve concernant l'innocuité, l'efficacité et l'utilisation proposée du médicament, de l'état du patient et de son statut clinique, ainsi que de toute autre information pouvant être nécessaire pour déterminer s'il y a lieu d'émettre la lettre d'autorisation du Programme d'accès spécial.

Les praticiens qui envisagent le Programme d'accès spécial comme une option potentielle peuvent consulter la Ligne directrice à l'intention de l'industrie et des praticiens pour obtenir de plus amples renseignements sur la manière de présenter une demande.

Si une demande de psilocybine est autorisée dans le cadre du Programme d’accès spécial, le fabricant recevra une lettre d’autorisation, qui lui permettra de vendre légalement la quantité précisée du médicament au praticien demandeur. Si le fabricant est situé au Canada, il doit être distributeur autorisé en vertu de la LRCDAS et la psilocybine doit figurer sur sa licence. Si le médicament provient de l’extérieur du Canada, le produit doit être importé par un distributeur autorisé dont la psilocybine figure sur sa licence et qui a obtenu un permis d’importation de Santé Canada. Les praticiens ont pour responsabilité de désigner un fabricant qui peut fournir de la psilocybine. Pour obtenir de l’aide à ce sujet, veuillez communiquer directement avec le Programme d’accès spécial.

Une fois qu’une lettre d’autorisation du PAS pour la psilocybine est émise, une exemption de catégorie en vertu du paragraphe 56(1)  permet à certaines parties (p. ex. les praticiens, les pharmaciens exerçant dans un hôpital) de mener légalement des activités (p. ex. la vente, la possession, le transport, etc.) avec la psilocybine en lien avec l’autorisation du Programme d’accès spécial.

Les praticiens qui s'informent sur l'accès aux médicaments par le biais du Programme d'accès spécial sont invités à prendre en considération les renseignements et les formulaires disponibles sur le site web de Santé Canada. Programme d'accès spécial est également à disposition pour répondre aux questions par téléphone : 613-941-2108 (8 h 30-16 h 30, HNE), par télécopieur : 613-941-3194, ou par courriel : sapd-pasm@hc-sc.gc.ca.

Exemptions individuelles du paragraphe 56(1)

Le paragraphe 56(1) de la LRCDAS est un pouvoir discrétionnaire qui permet au ministre de la Santé d'exempter des personnes ou une catégorie de personnes, des substances réglementées ou des précurseurs de l'application de toute disposition de la LRCDAS ou de ses règlements, à des fins scientifiques ou médicales, ou pour une fin qui est autrement dans l'intérêt public.

Chaque demande d'exemption en vertu du paragraphe 56(1) est soigneusement examinée au cas par cas en tenant compte des objectifs de santé publique et de sécurité publique de la LRCDAS et de tous les renseignements pertinents.

De nombreux facteurs sont pris en considération lors de l'examen et la prise de décision concernant une demande d'exemption au titre du paragraphe 56(1) pour l'utilisation de la psilocybine en relation avec un état pathologique. Ces facteurs peuvent inclure, sans s'y limiter, les éléments suivants :

  • la disponibilité d'essais cliniques ou d'autres voies réglementaires, comme le Programme d'accès spécial, pour demander l'accès à la substance
  • le problème de santé pour laquelle l'utilisation de la psilocybine est demandée
  • les preuves scientifiques existantes à l'appui de l'utilisation de la psilocybine pour le traitement de la maladie
  • si d'autres thérapies conventionnelles ont été envisagées
  • si l'utilisation de la substance est soutenue par un praticien de la santé
  • les objectifs de la LRCDAS en matière de santé et de sécurité publique
  • les autres lois ou règlements fédéraux, provinciaux ou municipaux qui peuvent s'appliquer à l'activité proposée
  • les risques, y compris le risque de détournement

Les demandes d'exemption relatives à la psilocybine en lien avec un problème de santé doivent être accompagnées d'une lettre de soutien d'un médecin. Cette lettre de soutien doit démontrer qu'il a suivi d'autres voies légales disponibles pour accéder à la psilocybine ou démontrer que ces voies ne sont pas disponibles ou ne lui conviennent pas, et fournir un diagnostic, un pronostic de la maladie du patient, des preuves cliniques de l'usage de la psilocybine (le cas échéant) et des détails sur le régime de traitement recommandé.

Les personnes peuvent communiquer avec le Bureau des substances contrôlées (exemption@hc-sc.gc.ca) pour obtenir de plus amples renseignements ou soumettre une demande d'exemption de la LRCDAS.

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